Je hais le dimanche, et je ne suis sans doute pas le seul. Je n’arrive pas non plus à trouver une raison qui pourrait l’expliquer. Peut-être est-ce l’ambiance fantomatique régnant dans les rues le dimanche. Peut-être est-ce l’isolation dominicale, les liens sociaux mis sur pause le temps d’une journée. Ou l’oisiveté, une immersion totale qui nous plonge dans la procrastination et nous noie du sentiment coupable qui l’accompagne. Ou peut-être est-ce, au contraire, le fait d’anticiper, dans la précipitation, la venue d’une nouvelle semaine nous rappelant à quel point le temps passe vite. Quoiqu’il en soit, de mon expérience personnelle, une atmosphère morose et fade est attachée au septième jour. Cela fait maintenant un peu plus d’une semaine que chaque jour est un dimanche. Bonne nouvelle : le monde de la médecine a récemment été bouleversé par une découverte étant relativement porteuse d’espoir. Adam Castillejo est le deuxième porteur du VIH au monde à être en voie de tot...