Je rêve d’être confinée, seule, sans famille, sans aucune obligation, sans personne dont il faut s’occuper, se préoccuper... Juste des livres, un vélo, la nature. Précurseuse d’un mouvement mondial né il y a peu, je me suis confinée pendant une semaine au mois de février, loin du boulot, de la famille, de la ville. Bien trop court pour arriver à se déconnecter d’un monde qui vous rattrape tout le temps, d’une vie où l’on vous a appris à penser aux autres avant de penser à soi. Difficile d’être égoïste, d’envoyer tout bouler et de faire l’ermite. En tout cas, pas en une semaine et pas dans le formatage qui est le mien. La petite voix intérieure, toujours là, ma meilleure amie mais aussi ma pire ennemie. Celle qui me rappelle que je peux y arriver, celle qui me rappelle aussi qu’il ne faut quand même pas exagérer : « pas sympa de ne pas répondre aux copines », « si tu n’appelles pas maman elle va chier et tu vas le pa...