Torchon parce que le « journal d’un·e confiné·e » me désole. Nous sommes inondé·es des vociférations d’éditorialistes, des recettes de cuisine homemade , des élucubrations des célébrités dans leur jardin ou dans les rues vides (clin d’œil à Arielle Dombasle) et des conseils de « libération intérieure » (clin d’œil à l’auto-proclamé bouddha Robert, je suis certaine que vous en avez un dans vos amis). Quel cauchemar, sérieux, tout le monde nous dit ce que l’on doit faire et, bien évidemment, comment être malgré tout productif·ve. Heureusement, il y a aussi des vidéos de chats et ce blog, que je lis tous les soirs :-) Torchon parce qu’il risque de brûler. Ma colère gronde, je la sens. Au départ, j’étais abasourdie par la situation. Je n’arrivais pas à travailler (je répondais mécaniquement aux mails), je n’arrivais pas à réfléchir ni à penser, j’essayais de contenir ce qui pouvait l’être (ce qui n’était déjà pas si mal). Puis, progressivemen...