Le confinement : un mot, un assemblage de lettres, un ensemble de quatre syllabes n’ayant jamais fait autant écho pour l’ensemble des communautés. Ce nom commun pourtant si lointain devint soudainement familier suite à l’apparition d’un virus dénommé « Covid-19 » ou « Coronavirus » occasionnant une pandémie mondiale. Une contagion suscitant obsessions, hantises, inquiétudes et nous confrontant à l’essence même de ce que l’être humain a été, est et sera à jamais : un être mortel. Aujourd’hui, le terme « confinement » préside dans le discours de chacun·e, délimitant la frontière entre l’extérieur et l’intérieur. Un périmètre circonscrit entre le dedans et le dehors. Une délimitation invisible à l’œil nu mais venant brutalement faire ancrage dans nos modes de vies actuels. Une situation vécue différemment par les êtres humains, selon leurs particularités intrinsèques et personnelles, leurs modes et milieux de vies, leurs milieux professionnels et leur en...